La Journée internationale de la femme, 8 mars, et l’ensemble de ce mois marquent un moment clé de la lutte féministe dans le monde. Les villes exemptes de discrimination sont l’une des huit composantes du droit à la ville. Le rôle des villes dans la lutte contre la discrimination est essentiel, car il s’agit de la principale arène où le droit à la ville est développé, protégé, violé et discriminé.

Depuis la Plateforme Globale pour le Droit à la Ville (PGDV), nous luttons pour des villes et des établissements humains exempts de toute discrimination fondée sur le genre, l’âge, l’état de santé, le revenu, la nationalité, l’appartenance ethnique, le statut migratoire ou encore l’orientation politique, religieuse ou sexuelle; pour des villes et des établissements humains inclusif vis-à-vis des diversités et des minorités ethnique, raciale, sexuelle et culturelle, et qui respecte, protège et promeuve sans discrimination l’ensemble des traditions, mémoires, identités, langues et expressions artistiques et culturelles de ses habitants.

Il ne peut y avoir de droit à la ville sans villes exemptes de discrimination!

La Plateforme Globale pour le Droit à la Ville (PGDV) se joint à la mobilisation et publie le document thématique:

L’objectif de ce document est de contribuer à l’amélioration de la mise en œuvre du droit à la ville à travers quelques clarifications conceptuelles, des expériences et des recommandations dans le domaine de la non-discrimination.

Il est le résultat d’un processus d’apprentissage collectif sur le droit à la ville, rédigé par nos consultants Irene Escorihuela, Marta Ribera et Natalia Caicedo de l’Observatori DESC, avec le soutien d’un groupe de référence composé de différents membres et alliés de la PGDV.

L’interdiction des traitements discriminatoires dans le cadre du droit à la ville doit porter sur les formes institutionnelles, spatiales, intersectionnelles et systématiques ou structurelles de la discrimination.